L’homme chrétien-fils de L’Eglise vrai, duquel tête est Christ:
L’Eglise la Nouvelle Jérusalem
Devise:
«Oh, dis, Jérusalem d’aujourd’hui, dis à l’homme ce que signifie homme chrétien et fils de l’église dont la tête est Jésus Christ!»
(Extrait de la Parole de Dieu, le 17 février/le 2 mars 2003)
«Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin de l’âge.» (Matthieu, 28/20)
L’Evangile selon Matthieu finit par une invitation sans équivoque, adressée aux disciples par le Sauveur Jésus Christ, de prêcher de vive voix et par l’action, la parole de Dieu (voir Matthieu, 28/19). Et comme Il leur promettait d’être avec eux tous les jours (v. Matthieu, 28/20) s’ils font ce qu’Il leur a demandé, dans peu de temps ils se sont appropriés de Nom du Christ et se sont appelés chrétiens (v. Actes des Apôtres, 11/26). Ces réalités, les chrétiens et l’église, ont été et seront jusqu’à la fin inséparables, évoluant simultanément et suivant exactement les sinuosités de la marche en avant de l’homme le long de l’histoire, considéré à travers le point de vue de la création spéciale de Dieu. Mais à présent il existe plusieurs églises et au moins le même nombre de communautés de chrétiens. Ce qui les sépare, d’une façon dramatique, c’est le guide, vu au sens fondamental de dirigeant et aussi au sens complémentaire d’enseignement, de guide, de catéchisme. Evidemment toutes ou presque toutes prétendront avoir Jésus Christ comme chef de façon invisible, et visiblement, un remplaçant validé de Celui-ci. De même il se passe en ce qui concerne l’enseignement, car toutes les églises prétendent détenir le monopole de la vérité et la promouvoir avec une responsabilité maximale. Or, cela est impossible.
Mathématiquement parlant, une seule, tout au plus, (ou pas une!) peut détenir la vérité absolue, et en ce qui concerne la constance de la vie, selon l’enseignement chrétien, les choses sont tout à fait dramatiques. De même, ce n’est pas le „corps“ qui choisit la „tête“, mais la „tête“ choisit le „corps“ et la voie qu’il suivra. C’est facile à affirmer: „Nous avons comme tête Jésus Christ“. Il y en a beaucoup qui le disent, puisqu’ils sont convaincus que leur affirmation n’est pas vérifiable. Mais ensuite, lorsqu’ils sont confrontés avec les preuves qui attestent que Jésus Christ Lui-même, la Parole de Dieu, Il Se choisit tout seul un peuple pour l’élever et le conduire comme un troupeau au pâturage qui donne de la vie, la réaction de ceux-ci est vraiment scandaleuse: ils ont le courage „d’affronter“ Dieu, pour défendre le piédestal auquel ils se sont accrochés avec impertinence et d’où ils lancent des slogans, pour le fait même qu’ils ne croient pas en Dieu, ce qui les conduit à la conviction qu’Il ne peut et ne doit parler. D’ailleurs, sachant qu’ils sont eux-mêmes des imposteurs, ils suspectent d’imposture tous les autres et c’est ainsi qu’il se ferme ce cercle vicieux.
Mais revenons à la promesse si rassurante du Rédempteur: «Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin de l’âge» (Matthieu, 28/20). Qui sont ces „vous“ de tous les jours? Au début ils ont été les disciples et puis les apôtres et puis les évêques et les prêtres nommés dans les cités. Mais plus tard? Mais aujourd’hui? Arrivés à ce point, ils convient à rappeler une chose essentielle, qui, malheureusement est ignorée avec nonchalance, ou peut être même cachée par mauvaise intention. Dieu a promis une présence continuelle des prophètes parmi ou au-dessus de ceux choisis comme Ses successeurs: «C’est pourquoi, voici que J’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes; vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues et pourchasserez de ville en ville» (Matthieu, 23/34);
«Ceux que Dieu a établis dans l’église sont premièrement les apôtres, deuxièmement des prophètes» (I Corinthiens, 12/28);
«Pour les prophètes, qu’il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent» (I Corinthiens 14/29);
«Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes» (I Corinthiens, 14/32);
«Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré par l’Esprit, qu’il reconnaisse en ce que Je vous écris un commandement du Seigneur» (I Corinthiens, 14/37);
«Il fera dans les derniers jours, dit Dieu, que Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront» (Actes des apôtres, 2/17);
«Aspirez aux dons spirituels, surtout à celui de la prophétie» (I Corinthiens, 14/1);
«Ne dépréciez pas les dons de la prophétie» (I Thessaloniciens, 5/20). Or, c’est malheureusement à ce point même que l’on est arrivé. Toutes les prophéties, au lieu d’être analysés à grand intérêt et plus d’attention pour éviter toute erreur ou faux, elles sont dépréciées et classées en bloc, comme forme moderne de tromperie inventée par le diable. «Les prophéties se sont terminés avec le Rédempteur Jésus Christ», déclament avec une infatuée conviction les théologiens modernes. Ou: «A la mort du dernier apôtre le cycle de la révélation divine s’est fini» (Pr. Tache Sterea: „Guide spirituel“, Ed. 1997, pag. 22); «Personne ne peut rien ajouter à la révélation apportée par le Rédempteur» (Ibid. pag. 94).
A part le fait que ces légères affirmations, presque contradictoires et sans aucun fondement, annihile justement le concept de „Sainte Tradition“, ce qui constitue en fait, une grave hérésie, car la réalité-même infirme ces suppositions. Il y a eu encore des prophètes et après le Sauveur: Agar avec d’autres prophètes, qui travaillaient par l’Esprit (v. Actes des apôtres, 11/27-28; 21/10); Barnabas et Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen et Saul, qui prophétisaient dans l’église d’Antioche (v. Actes des apôtres, 13/1); Jude et Silas (v. Actes des apôtres, 15/32); les quatre filles vierges qui prophétisaient, filles de Philipe l’évangéliste (v. Actes des apôtres, 21/9). Le Sauveur Lui–même, par Sa parole, lève aujourd’hui les scelles des mystères cachés depuis des siècles, en montrant la continuité ininterrompue des prophéties, mais aussi l’état de tragique séparation de Christ, apportée par le mélange (kefalisation) forcée des églises du monde: «Le monde a voulu être laissée se conduire selon sa tête et voilà qu’il est sans tête le monde, et son église terrestre, non pas céleste et elle est découverte devant Dieu et c’est ainsi qu’elle prie Dieu, mais on ne fait pas ainsi, car il est écrit que: „Toute femme qui prie Dieu la tête-nue, elle déshonore sa tête, et la tête de la femme est l’homme (son mari)“. Toute église qui prie Dieu la tête découverte déshonore sa tête, et la tête de l’église doit être le Christ qui est le mari de l’église, l’Epoux de l’église, si l’église est une mariée, et si elle n’est pas mariée, elle n’est pas l’église du Christ, mais mondaine et non pas chrétienne. L’église du Christ doit avoir vie chrétienne et fête chrétienne, mais voilà que l’église des Roumains a voulu être laissée se conduire à sa guise et elle a gâché les fêtes en tournant les temps saints, les temps des saints, puisque les saints ne trouvent plus leur place de droit, et alors quelle sorte d’église pourrait être celle sans des saints, du moment que chaque instant a sa bénédiction et chaque jour témoigne de ses saints» (La Parole de Dieu, 12/25 déc. 1997) .
On parle souvent de la soi-disant „succession apostolique“. A-t-elle une continuité infaillible ? Certainement, le long de deux mille ans qui se sont écoulées, dans la chaine de la succession se sont produites des fissures. Cette hypothèse est la seule qui explique l’état actuel des choses, celui des disséminations de certaines élites „chrétiennes“, qui depuis longtemps déjà ne sont plus au moins parallèles, mais substantiellement divergentes dans leur évolution dogmatique. Les églises évitent de reconnaître les fissures et les taches blanches de leur propre histoire. Or, c’est seulement la sincérité absolue qui a le pouvoir de la restauration, semblable à celui offert au pénitent par le sacrément de la confession. La „technique“ de couvrir certaines fautes ou imprécisions, même ponctuelle, s’est montrée en faillite, en érodant gravement la confiance de l’observateur externe, ou celle même des propres diocésains.
La parole de Dieu, pris pour le moment comme source de révélation complémentaire, mais en offrant pour vérification des valences potentielles exceptionnelles, affirme nettement que les fissures apparues dans la succession dite „apostolique“ sont, au fait une cruelle réalité. En effet, Se référant à l’onction surnaturelle de l’évêque Irineu, Dieu dit dans Sa parole: «C’est Moi Qui l’ai oint parce qu’il n’y avait pas un autre qui le fasse, du moment que depuis si longtemps le fil des oints s’est rompu. C’est Moi Qui l’ai oint, ce ne sont pas ceux qui se présentent comme ceux qui oignent» (la Parole de Dieu, le 21 nov./le 4 déc. 1992). Et encore, Il reproche au personnel consacré des églises qu’il a dénaturé l’ordre apostolique, en simplifiant du façon inacceptable certains services religieux, en abandonnant des canons valides et en changeant des ordres traditionnels ou canoniques: «La Sainte Trinité regarde les prêtres et les scribes de ce temps. Elle regarde ce qu’ils ont fait, puisqu’ils ont supprimé l’ordre du Fils de Dieu, celui laissé pour l’Eglise, pour la première Eglise d’après Son incarnation ; car elle se réunissait, cette église là et il y avait la parole de Dieu au milieu d’elle, selon Mes ordres, puisque J’ai demandé que ce soit ainsi et pas autrement l’Eglise ; ainsi toute entière et sans défauts dans sa chair» (la Parole de Dieu, 9/22 juillet 1992).
Au fond, l’église s’est éloignée petit à petit du Christ, en abandonnant les prophètes et en remplaçant la direction christocentrique par celle anthropocentrique, respectivement de l’éternel à l’éphémère. L’homme a remplacé le Christ et s’est nommé soi-même „vicaire“ ou „suppléant“ ou „antéchrist“ (avec, pour le moment, le sens donné par l’étymologie grecque à la „antéchrist“ – place du Christ, non pas celle latine – contre le Christ); ensuite il s’est habillé en archevêque, il s’est installé sur le siège le plus haut et a remplacé le lavage des pieds, que l’on faisait aux disciples, aves le baiser de la main droite et de la mitre épiscopale, demandé aux disciples.
«Et voilà ce que l’église est devenue, mais qui lui ouvrir les yeux pour qu’elle voit qu’elle n’est plus comme Moi?» (la Parole de Dieu, le 9/22 juillet 1992). Vis-à-vis de cette sentence si grave, donnée à l’église ; sans doute une grande faute ont les érudits théologiens modernes, qui politisent (en utilisant souvent des clichés communistes apprises pendant leur enfance) l’acte sacramental liturgique, en inventant des formules théologiques (théologumenes) qui s’harmonisent aux demandes du temps et les riens du monde, de plus en plus sécularisé. Mais, Dieu dévoile cette situation aussi: «Malheur aux hommes qui disent d’eux-mêmes qu’ils sont avec la loi de l’église et qui ont écrit des livres sur Mon nom et celui de Mes lois, car ces livres n’existent pas. Ils sont de la terre et ils retournent dans la terre, car l’esprit de ces livres n’est pas un esprit avec de la vie, à cause de ceux sans vie qui les ont écrits, et ils n’existent pas ces livres, mais ils se lèvent contre eux tous ces faits» (la Parole de Dieu, 21 noiembrie/4 decembrie 1992). Il apparaît donc aussi l’explication : ceux qui écrivent des livres à la commande de leurs évêques ou pour intérêt mercantile n’ont pas de vie personnelle chrétienne, mais ils sont des pharisiens. Ils enseignent aux autres ce à quoi ils ne croient pas, ni au moins dans le rêve. C’est le plus condamnable désaccord entre la parole et le fait puisque les auteurs théologiens n’oublient pas de se couvrir des hautes bénédictions et d’autorisations pseudo-académiques pour leurs écrits, trompant ainsi la vigilance du bas peuple.
Une des plus graves preuves d’imposture est constituée donc par l’affirmation directe ou implicite, formulée par des leaders religieux professionnels qui disent que „nous avons comme chef le Christ“ et „Notre église est apostolique“, et tout ça dans le cadre d’une réalité marquée par la profonde séparation de la parole de Dieu.
Il est vraiment absurde le fait que lorsque Dieu parle directement, accomplissant Sa promesse qui dit: «Voici, Je suis avec vous tous les jours» (Matth, 28/20), juste à ce moment, ceux qui sont visés s’exclament comme brûlés: „Ce n’est pas Dieu qui a parlé, mais un autre en Son nom!“ ou „Celui-ci n’est pas Dieu!“. Il a bien dit celui qui a dit: «L’insensé dit en son cœur: „il n’y a point de Dieu! “» (Psaumes, 13/1), mais ceux mêmes qui crient à haute voix cette chose, ils se croient les sages de la terre. Voilà, ils ont partiellement raison, puisqu’ainsi ils ne peuvent être les sages du ciel aussi.
Et alors, quelles sont les qualités de l’homme chrétien, fils de la vraie Eglise?
– il a l’humilité de se laisser conduit par Dieu sans craindre que Dieu le laisse attiré dans une erreur, puisqu’il aime Dieu comme un fils-enfant et c’est de cette position qu’il croit en Lui, comme un enfant qui croit en son père, selon la chair;
– il a de l’amour pour les frères, tel que l’on n’a plus vu depuis les temps apostoliques, en se sacrifiant les uns pour les autres, car le sacrifice est la preuve de l’amour;
– il a remplacé l’amour dommageable, prêché avec obstination dans la scholastique chrétienne (qui oublie que pas la chair rassasiée entrera dans le royaume des cieux, mais l’âme orthodoxe, ayant de la charité pour Dieu, Qui souffre même aujourd’hui, maintenant même, pour toutes les fautes du monde arrivées à l’apogée;
– il croit effectivement en Jésus Christ, le Seigneur, notre Dieu et Ses promesses, liées à Son deuxième avènement comme Empereur dans le monde;
– il attend et il prépare pour cette rencontre l’habit de noce, car il y aura une noce cosmique entre l’Epoux, le Christ et Son Eglise, celle unique (non pas plusieurs!) universelle (non pas conduite par de „chefs“ d’occasion) et apostolique (non pas actualisée par des enseignements cosmétiques);
– il prie avec persévérance pour tout le genre humain depuis Adam, en remplaçant la classique préoccupation égoïste pour le propre salut, par l’œuvre charitable de restauration de l’homme par l’Eglise, dont le fondement est le sacrifice du Christ et dont les murs sont les prières des saints;
– il a pris en sérieux l’ordre «vous serez saints, parce que Moi, Je suis saint» (I Pierre, 1/16), et l’appel «Prenons garde, les Saints sont pour les Saints!» (Liturgie de Jean le Chrysostome) et il s’édifie lui-même, brique vivante, dans les murs de la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem: «Et je vis la Cité Sainte, Jérusalem Nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu; elle s’est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son Epoux» (Ap., 21/2).